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La priorité au local

20 mars 2023

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Présentation 

 

Le blog http://prioriteaulocal.canalblog.com/ est un blog crée dans le cadre du Module Expression, communication, documentation du Lycée de Valabre 

 

Éditeur 

 

Thevenard Baptiste 

 

Hébergement 

 

Le service http://prioriteaulocal.canalblog.com est hébergé Canalblog 

 

Propriété intellectuelle 

 

Synthèse de documents et sources d’information utilisée sont publiées dans la Bibliographie 

 

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20 mars 2023

Bibliographie

Bibliographie 

 

  1. Les inconvénients du non-local 

 

a)     L’empreinte carbone 

Pierre-Yves Bocquet – Agriculture : diminuer l’empreinte écologique, un défi pour le XXIe siècle – Sciences & vie, 01/02/2021.

 

Le Monde – vidéo YouTube – l’impact de la viande sur l’environnement – 28/04/2015

https://www.youtube.com/watch?v=nVydgG2DFU0

 

b)    L’élevage intensif de poisson 

 

Welfarm – élevage intensif : comment sont élevés les poisons ? – 04/10/2022 - https://welfarm.fr/elevage-intensif-comment-sont-eleves-les-poissons/

 

 

 

c)     Les déchets 

ADEME – alléger l’empreinte environnementale de la consommation des français –

https://presse.ademe.fr/wp-content/uploads/2014/11/Ademe-Resume-WEB_28112014.pdf

 

ADEME – Alimentation durable et gaspillage alimentaire - https://expertises.ademe.fr/professionnels/collectivites/integrer-lenvironnement-domaines-dintervention/alimentation-durable-gaspillage-alimentaire

 

d)    Notre alimentation 

 

Livre de Paul Ariès – une histoire politique de l’alimentation – 25/09/2016

 

        2. Ou trouver des produits locaux ? 

 

a)     Le circuit cour 

 

Loisel, François, Chiffoleau - la consommation alimentaire en circuit court - :enquête nationale- rapport de recherche - projet codia - www.gret.org

 

Maréchal 2008 Les circuits court - bien manger dans les territoires Educagri Dijon 

Ministère de l’agriculture - Renforcer le lien entre agriculteurs et consommateurs - plan d’action pour développer les circuits courts www.lafranceagricole.fr

 

Comment se définit le circuit court alimentaires - https://service-industrie.fr

 

b)    Interview d’un agriculteur boulanger 

 

Démarche de terrain ou j’ai contacté Elodie Chardonneret et Hugues Chardonneret pour faire l’interview 

 

c)     AMAP 

 

 

Démarche de terrain ou j’ai posé des questions au le maraîcher de la baratte 

 

Analyse des prix dans sept AMAP de la région Rhône -Alpes - Économie rurale- 336 - 15/07/2015 - http://economierurale.revues.org

 

Ademe – 2012 - Les circuits court alimentaires de proximité - avis publié en avril 2012 - www.ademe.fr

 

Ademe - Alléger l’empreinte environnementale de la consommation des français -Vers une évolution profonde de modes de production et de consommation. www.ademe.fr

 

d)    Magasin le Secret du Paysan 

 

Site du Magasin Secret du paysan - https://www.secretsdepaysans.com

Démarche de terrain, je me suis rendue dans le magasin pour poser des questions.

 

 

 

          3.Que font les villes pour manger local ?  

 

a)     Le Maraicher de la Baratte 

Démarche de terrain, je me suis rendue chez le maraicher « la Barrate Abio »et je lui est poser des questions 

 

Site de la ville de Nevers - vivre à Nevers – environnement – l’espace-test maraicher de la Baratte - https://www.nevers.fr/vivre-a-nevers/environnement/lespace-test-maraicher-de-la-baratte

 

b)    Les cantines des enfants 

 

Reporterre – alimentation – la cantine bio de Mouans-Sartoux nourrit bien élèves et paysan - https://reporterre.net/La-cantine-bio-de-Mouans-Sartoux-nourrit-bien-eleves-et-paysans

 

MEAD – Mairie de Mouans-Sartoux - https://mead-mouans-sartoux.fr/manger-bio/

 

Brut – vidéo YouTube – ces cantines scolaires proposent des repas 100% bio – 05/10/2019 - https://www.youtube.com/watch?v=XPHPwb3NTwA

 

c)     Abattoirs 

 

La France agricole – Abattoir - https://www.lafranceagricole.fr/abattoir/t20483

 

Démarche de terrain, j’ai posé des questions a un agriculteur pour savoir le mode de fonctionnement qu’il avait 

 

Canalblog – le renouveau de l’abattoir de Haute Lozère - http://abattoirstchely.canalblog.com

 

d)    Les fermes verticales 

 

Site jungle – saveurs sauvages - https://jungle.bio

 

Journal TF1 – Agriculture : une ferme verticale aux grandes ambitions – 27 juin 2021 - https://www.tf1info.fr/environnement-ecologie/video-agriculture-une-ferme-verticale-aux-grandes-ambitions-2189866.html

 

 

       4.Les difficultés de manger local 

 

a)     Les hypermarchés 

 

Investigation et enquêtes -  vidéo YouTube – dans le secret des supermarchés – 11/08/2021 - https://www.youtube.com/watch?v=6dTgMacIlfU

 

Caminteresse – société – comment fonctionnent les hypermarchés ? – 12/05/2022 - https://www.caminteresse.fr/societe/comment-fonctionnent-les-hypermarches-176739/

 

b)    L’agroalimentaire 

 

Lecese – actualité – les circuits de distribution des produits alimentaires - https://www.lecese.fr/content/les-circuits-de-distribution-des-produits-alimentaires

 

 

c)     L’agriculture 

 

Site de la MSA

 

Programme national pour l’alimentation ministère de l’Agriculture 

 

Site de la France agricole 

 

d)    Manger quoi qu’il arrive 

 

Programme nationale pour l’alimentation - ministère de l’Agriculture 

 

Loi de la modernisation de l’agriculture et de la pêche 2010 

 

 

 

 

 

 

 

20 mars 2023

introduction

Introduction

 

Si la priorité au local a toujours existé, Ils ont disparu au lendemain de la 2nde guerre mondiale. En France, plus généralement en Europe, il fallait tout reconstruire, et la priorité était de nourrir la population. On s'est inspiré du modèle agricole américain, fait de mécanisation, d'agrandissement et de spécialisation des fermes. Les modes de production et de commercialisation des produits de la terre ont ainsi rapidement changé. Pour le meilleur ou pour le pire.

 

Depuis une vingtaine d'années, il y a une remise en cause du système agricole et alimentaires. Des consommateurs sont inquiets au sujet de la qualité ou de l'origine des aliments, insatisfait de la nature même de l'acte de vente, devenu déshumanisé et ils veulent retrouver un lien avec la réalité de la production. Pour certains la priorité au locale est également une opposition à la distribution ont de l'agroalimentaire à un modèle économique où le producteur ne reçoit pas la juste rétribution de son travail, et souvent un type d'agriculture néfaste à l'environnement.

 

C'est pour cela que nous allons voir pourquoi la priorité locale est importante, avec les inconvénients du non local, certains lieux où nous pouvons les trouver, les démarches de certaines villes qui nous permettent de manger les produits locaux et enfin les difficultés, car il faut alimenter les usines de transformation de l'industrie agroalimentaire et de la grande distribution, auxquels nous avons donné les clés de notre alimentation.

20 mars 2023

conclusion

conclusion  

Les circuits courts se développent pour les aliments de base. Un nombre croissant d'agriculteurs pratiquent la vente directe, vendent leurs produits sur les marchés ou dans les boutiques de producteurs. Les AMAP où se rencontre producteurs et consommateurs se multiplient. Un autre critère de sélection, c'est bien sûr le bio exigeant qui encourage la résilience.

 

Un aliment issu de l'agriculture bio qui ne se contente pas de bannir pesticide et engrais, qui travaille en accord avec le vivant, favorise les écosystèmes et la biodiversité, économise l'eau et les ressources… bref se trouve chez les petits agriculteurs.

 

Un moment ou un autre, il faudra bien passer à la caisse du supermarché. Certains réussissent à éviter totalement les grandes surfaces, mais cela reste un exploit quand on n'a pas tout son temps pour penser et organiser son ravitaillement. En arpentant les rayons, mieux vaut garder sa liste sous les yeux pour éviter de se laisser tenter par les aliments artificiels en promotion, dont on a en général pas besoin, ou les nouveautés mises en valeur par une habile politique marketing… achetez des sushis, les burgers, des lasagnes, comprenant viande d'élevage intensif, le tout dans des barquettes en polystyrène ou en plastique qui remplissent la poubelle en un seul repas arrosé de sodas sucrés aux arômes indéfinissables.

Au final, contribuer à améliorer la résilience de notre système agricole et l'alimentation se traduit par un renoncement à des aliments qui semblent simples et que l'on a peut-être toujours mangé : tomates et courgettes en hiver, avocat du Pérou…

20 mars 2023

L'agriculture

L’agriculture

 

L'agriculture européenne après un virage dans les années 1950. Elle est passée d'un modèle paysan à un système agro-industriel. Cette bascule a totalement transformé notre modèle agricole, nos paysages, notre alimentation.

 

La ferme devient exploitation agricole. Alors que, depuis toujours, les paysans mangeaient ce qu'ils produisaient, ils vont désormais faire leurs courses au supermarché, comme tout le monde. Pourquoi ?

Parce qu’ils ne produisent plus que du blé, du porc, de la betterave à sucre. Chacun choisit sa spécialisation en fonction de la rentabilité supposée du produit.

 

Entre les années 1950 et 2016, la production alimentaire totale en France double quasiment. Les rendements annuels moyens de blé passent de 10 à 70 quintaux à l hectare entre 1950 et 2000, et la vache contemporaine consomme 2 fois plus d'aliments et produits 5 fois plus de lait. Dans le même temps, le besoin de main-d'œuvre agricole : non seulement les machines ont remplacé les bras, mais les surfaces cultivables diminuent régulièrement pour laissez place aux banlieues périurbaines. Du coup les petites fermes disparaissent à toute allure, absorbé par les plus grosses ou avalées par l'artificialisation, 2,2 millions de ferme en 1995, il ne reste que 436000 exploitations agricole en 2019, six dois moins.

 

En 1995, l’OMC (organisation mondiale du commerce) prend le relais du GATT (général agreement on taridds and trade). La création de l’OMC a pour objectif de favoriser les échanges commerciaux (165 pays). Les paysans du monde entier sont en concurrence directe les uns avec les autres sur le marché mondial. Le prix de revient du plus compétitif fixe le prix international et s'impose à tous.

Conséquence, depuis plusieurs années, on assiste à une tendance à la baisse des prix agricoles mondiaux. Ces politiques ont réduit la rentabilité de l'agriculture partout dans le monde, favoriser l'exode rural et encourager les investissements pour développer la production agricole. L’OMC laisse le champ libre aux grands groupes agro-industriel internationaux. Leur exploitation adopte la monoculture intensive, pratique agricole qui détruit la biodiversité, appauvrit les sols et augmente souvent la déforestation, tout ça pourra alimenter nos rayons de supermarché.

 

Les agriculteurs sont découragés de ne pas pouvoir vivre de leur production et cessent de travailler la terre, cela réduit l'offre alimentaire locale, qui devient insuffisante par rapport aux besoins. Les paysans sont devenus le maillon faible du système agroalimentaire, près d'un quart des agriculteurs vivent sous le seuil de pauvreté.

Les technologies modernes permettent à un agriculteur de piloter seuls des exploitations de plus en plus grosses, ce qui augmente énormément la charge de travail à certains moments de l'année(semi, moisson). Isolement, la transmission au moment du départ à la retraite, concurrence, baisse de revenus, endettement, mise au norme, investissement, crise sanitaire… les difficultés auxquelles les agriculteurs doivent faire face sont interminables. En exigeant à la fois qualité et traçabilité, les 2 mamelles de la sécurité sanitaire des aliments, en imposant un impératif de protection de l'environnement et de bien-être animal, le consommateur augmente la pression sur l'exploitant. Ces derniers se retrouvent alors noyés sous l'injonction contradictoire : produire toujours plus(pour nourrir la population) et moins cher pour l'agroalimentaire et toujours plus vertueux en matière environnementale pour les consommateurs citoyens.

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14 mars 2023

Notre alimentation

Notre alimentation 

En France 80% de la population vie dans une aire urbaine. Les Français vivent dans les espaces les plus urbanisés en centre-ville ou à la périphérie, en général entre béton, bitume, square. Les citadins non plus de relation ni de connaissance avec le vivant de l'agriculture. Il mange des aliments dont ils ne savent rien, acheter pour l'essentiel dans des supermarchés. Des produits hyper transformés. La France produit moins de céréales, moins de légumes frais, moins de légumineuses comme les lentilles quel consomme. Mais augmente la production de betteraves industrielles (destiné à l'industrie sucrière). 

 

La vente de pommes de terre brute, celle que l'on lave et épluche recule, alors que progrès celle de leurs produits dérivés, notamment les frites surgelées (200 000 tonnes par an). Nous n'achetons plus une botte de carotte, mais des carottes râpées à la vinaigrette ou à la coriandre, ou un velouté de carottes. Autrement dit nous mangeons un produit alimentaire cuisiné, transformé et emballé par d'autres. Nous avons délégué notre nourriture au différent acteur d'un système industriel global à la fois complexe et lointain. La grande distribution est tellement puissante qu'elle impose aux agriculteurs ce qu'ils doivent produire, quand et comment, pour alimenter les circuits de l'agroalimentaire. 

Au fil des décennies, on consomme de plus en plus de plats préparer et de produits transformés. Les légumes déjà coupés, les plats tout prêts, les portions individuelles réchauffable au micro-ondes, les plats surgelés, pizza, nuggets …

 

Depuis que la technologie a envahi nos cuisines avec les micro-onde et robots cuisineur, pas de question de passer 1h tous les jours à préparer les repas. Pourtant en 19 -ème siècle c'est ce que faisaient nos parents ou grands-parents. Aujourd'hui on y passe une demi-heure, quand on ne décide pas à passer chez le traiteur ou à aller au fast-food. On peut aussi commander Et 30 min plus tard nous avons notre pas en bas de chez nous.

Nous achetons près de 2/3 de nos aliments dans les supers et hypermarchés. Depuis plusieurs années, les achats alimentaires sur internet progressent plus de 7,3% en 2018, 6,8% en 2019. En 2020 les ventes du e-commerce des grandes surfaces alimentaires on connut un bon de 46,5% du à la crise sanitaire. 

14 mars 2023

Manger quoi qu'il arrive

Manger quoi qu’il arrive 

 

Au niveau mondial, la demande en nourriture explose. l'offre alimentaire n'arrive plus à satisfaire des besoins alimentaires qui augmentent au rythme de la croissance économique mondial, une croissance dopée par l'émergence de pays qui ne sont pas loin de représenter la moitié de la population mondiale(La Chine et l'Inde) et les prix des aliments s'envolent, notamment depuis la crise de la COVID.

 

l'enjeu est donc de taille pour l'agriculture, il faut produire plus, certains disent qu'il faudrait doubler la production, à surface constante, avec moins d'eau, des sols appauvri et un climat qui se dérègle.

 

on ne sait toujours pas augmenter les rendements tout en améliorant les performances environnemental de l'agriculture. pour l'instant continuez à faire toujours plus intensif pour essayer de nourrir tout le monde revient à décider de dévaster définitivement notre environnement. cela fragiliserait encore plus l'agriculture et sa capacité à nous nourrir durablement. 

 

la question de l'autonomie alimentaire commence timidement à émerger dans le débat public. pourtant depuis 20 ans, tout les discours, les pouvoirs publics, à travers les aides comme la PAC (politique agricole commune), pousse les agriculteurs à s'agrandir et à se mécaniser toujours plus. maintenir cette logique, c'est continuer à pousser l'agriculture vers un modèle hyper-spécialisé, industriel, qui produit de gros volumes et qui est surtout tourné vers la transformation alimentaire et l'export. 

 

de telles ambitions imposent des dépendance toujours plus forte aux intrants, à l'alimentation pour le bétail qui vient de l'autre côté de l'Atlantique et à l'abandon des cultures jugées non rentables, comme les fruits et légumes, au profit des importations. un tel modèle est incompatible avec une quelconque autonomie alimentaire et augmente toujours davantage son empreinte environnemental (pollution, usage d'eau…)

il faudrait modifier les objectifs de la politique agricole française et les critères d'affectation des aides aux agriculteurs pour les encourager à produire ce dont nous avons réellement besoin. changer les choses et rendre notre système agroalimentaire résilient et une urgence pour garantir notre capacité collective à nous nourrir dans les décennies qui viennent. atténuez la pollution aux pesticides et les volumes des gaz à effet de serre émis Par notre alimentation, réduire la part du transport, reviviez les terres agricoles, améliorer la qualité nutritionnelle de ce que nous mangeons, redonnez leur juste part aux agriculteurs… pour ça on doit changer notre système agricole, de la production à la distribution et jusqu'à la consommation de nos aliments. 

 

14 mars 2023

Les hypermarchés

Les hypermarchés 

 

La bascule de nos achats alimentaires vers les grandes surfaces a eu lieu au cours des années 1980 à 1990, 80 pour-cent des produits proposés par la grande distribution sont des aliments ultra transformés.

Les consommateurs ont l'impression de changer l'époque.

L’innovation du concept d'hypermarchés c'est un mariage de l'alimentation et du non alimentaire dans un même magasin. C’est à la fois pratique pour le client et novateur pour le distributeur. Les hypermarchés font économiser du temps aux consommateurs il lui évite de se déplacer dans plusieurs magasins. 

Les consommateurs vont en moyenne tous les 10 jours dans les hypermarchés. 

Dans le monde de la grande distribution on a fréquemment besoin d'un professionnel, c'est le grossiste. C’est lui qui fournit les produits frais. Il est en contact avec les différentes coopératives du monde, afin d'acheter les fruits et légumes à très bas prix, pour que les hypermarchés les vendent moins chers que les petits producteurs locaux. Le grossiste évite aussi les ruptures de stock il doit trouver des produits alimentaires à moindre coût, c'est pour cela que l'on trouve des tomates toute l'année dans les rayons, on achète l'agneau en Nouvelle-Zélande et du bifteck en Argentine. 

Au fil des décennies on consomme de plus en plus de plats préparés et de produits transformés. Les légumes déjà coupés, les plats tout prêt pizza, nuggets et autres. Depuis que la technologie a envahi nos cuisines avec les micro-ondes et autres robots, pas question de passer 1h30 en cuisine pour préparer nos repas. 

Suite différentes crises sanitaires vache folle (1996), bactéries E.coli… les consommateurs ont plus fais attention sur la traçabilité des produits, et ont tendance acheter bio. La grande distribution a flairé un potentiel de croissance et un bon moyen de verdir son image. La plupart du chiffre d'affaires a augmenté de 18% en 2018 et 2019 (ADEME) dans la grande distribution grâce aux produits bio.

Pour répondre à une demande de croissante, les acteurs de la grande distribution importent et mettent tant les rayons une foule de produits bio hors saison. Outre l'impact environnemental lié au transport et au mode de production (serre chauffées…) le recours à une main d'œuvre bon marché fédéraliser les principes des militants pour une bioéthique. De plus les critères des certif application de label bio européens ont été assouplis 0,9% d'OGM dans les produits bio.

Si aujourd'hui, l'essentiel des productions bio en France vient de fermes de taille moyenne, on trouve déjà quelques exploitations de plus de 1000 hectares qui fournissent le bio industriel, Celui qu'on achète en grande surface dans la plupart des cas. Des produits bio industriels qui a respecté les normes bio (sans produits phytosanitaires) mais qui en cours de route ont oublié les qualité gustative, nutritionnelle et environnemental. La prochaine étape c'est d'avoir des exploitations gigantesques de plus en plus nombreuses qui fournissent des quantités industrielles de carottes ou d'oignons calibrés, sans défaut comme ceux qui viennent du conventionnel. 

 

14 mars 2023

Les fermes urbaines Hight Tech

Les fermes urbaines Hight tech 

 

Pendant le premier confinement, les supermarchés se sont retrouvés en pénurie de farine, pourquoi cette pénurie ? parce que les grandes enseignes de distribution achètent à peine 50 % de la farine qu'il mette en rayon à des producteurs français. Le reste viens d'Allemagne et d'Italie. En raison de la crise, les meuniers allemands on s'essaie de livrer en France pour privilégier ses clients nationaux… en cas de crise c'est chacun pour soi. En France nous n'avons pas de stock en matière alimentaire, le système fonctionne à flux tendu. Les supermarchés disposent de 48 h de réserve en moyenne, et depuis cette crise, En France les difficultés d'accès à l'alimentation touchent 8 millions de personnes. C’est pour cela qu'il est impératif de trouver des solutions surtout dans les grandes villes, faute de terre arable des fermes verticales s'installent en ville au plus près des consommateurs pour réduire le stockage et le transport (ex à Château-Thierry la start-up Jungle a investi 8 millions d'euros pour une surface de 5000 m²) 

 

Dans cette structure de très haute technologie les plantes sont cultivées hors sol, pousse dans un substrat fait de sable, de billes d'argile ou de laine de roche, son irrigué au goutte-à-goutte par une solution composée d'eau et de nutriments, en quantité millimétré, conformément à leurs besoins. Elles sont éclairées par des LED, dans un environnement qui est totalement sous contrôle : la température, l’humidité, CO 2 et ventilation. 

 

Cette méthode s'affranchit de tous les impondérables d'un écosystème naturel : saison, lumière, température, humidité, parasite… dans les fermes qui existent déjà, on peut récolter plusieurs fois par an, avec un rendement de 4 à 6 fois supérieur à celui de l'agriculture terrestre. 

 

Tous les végétaux ne peuvent être cultivés ainsi. Les céréales, les arbres fruitiers, les légumes qui prennent beaucoup de place, comme certains choux, ceux qui ne poussent pas dans les substrats (pomme de terre) et ceux qui ont un cycle très long(poireau) ne sont pas cultivables avec cette technique, soit pas rentable.

 

Les fermes urbaines peuvent donc pas nourrir une ville car les êtres humains doivent manger des céréales, légumes varier.

L’agriculture urbaine peut apporter un complément d'alimentation sur quelques cultures spécifiques, mais elle ne répondra jamais aux immenses besoins alimentaires des urbains.

Les fermes verticales ne répondront pas aux besoins alimentaires des humains dans les années qui viennent 

 

14 mars 2023

Les déchets

Les déchets 

 

Chaque année, environ 5 millions de tonnes d'emballages alimentaires sont jetées en France hormis les mégots de cigarette, les autres éléments du top 10 du classement des déchets ménagers concerne la nourriture et les boissons. La liste comprend des bouteilles, des bouchons, des pailles, des agitateurs, des tasses, des couvercles, divers contenants et sacs en plastique. La plupart des emballages alimentaires jetable à usage unique ne sont pas triés par les consommateurs ou ne sont pas recyclables parce qu'ils sont souvent de faibles densité et composés de plusieurs couches de plastique et d'autres matériaux. Globalement, le taux de recyclage varie, selon les matériaux, de 80% pour le verre, à 22% seulement pour le plastique. Le reste est brûlé ou enfoui avec les autres ordures ménagères générant pollution et rejets de gaz à effet de serre. 

 

La fonction première de l'emballage et de protéger le produit durant son transport et son stockage. il est étroitement lié au choix du monde de distribution des produits alimentaires notamment, si l'emballage est roi dans les rayons des hypermarchés, les circuits courts en utilise peu et lui préfèrent au vrac

 

Selon l'ADEME, près de 10 millions de tonnes de nourriture consommable sont gaspillés chaque année en France, soit l'équivalent de 150 kilos par an et par habitant. Le gaspillage alimentaire a lieu tout au long de la chaîne de production et de distribution. Surproduction, critères de calibrage, rupture de la chaîne du froid, mauvaise gestion des stocks, inadéquation entre l'offre et la demande. 

Les impacts environnementaux du gaspillage sont considérables. Toujours selon l'ADEME, l'empreinte carbone annuelle serait de près de 15,5 millions de tonnes l'équivalent CO 2 par an en France. 

 

Ce phénomène génère également une exploitation massive et inutile des ressources naturelles sous tension, comme l'eau et le sol, contribue à l'augmentation des atteintes aux écosystèmes naturels et est à l'origine de pollution associée à la production de produits agricoles (pesticides, engrais chimique…)

 

En France, le coût du gaspillage de denrées, du champ à la poubelle, représenterait 16 milliards d'euros annuels. 

Le gaspillage alimentaire à la maison 20 kilos de déchets alimentaires par an et par personne dont 7 kilos de produits alimentaires non consommés mais encore emballés ce qui représente environ 100 à 160€ par personne et par an. 

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